Julien Faussurier : « Ma carrière devait se poursuivre ici »
Quelques jours après l’annonce de la prolongation de Gaëtan Charbonnier, c’est une autre bonne nouvelle qui a été délivrée cette semaine : Julien Faussurier rempile pour deux saisons supplémentaires ! Débarqué en 2016 à la pointe du Finistère, où il se sent très bien, le couteau suisse du SB29 n’imaginait pas autre chose que de poursuivre l’aventure en rouge et blanc. Mais avant de voir trop loin, « Fauss » apprécie déjà le joli parcours que les Brestois sont en train de réaliser, conscient qu’il y a sans doute quelque chose à faire.
« Julien, tu viens de prolonger pour deux saisons. Tes premières impressions ?
- Très content bien sûr que l’aventure continue à Brest. C’est vraiment un bonheur au quotidien. Pour ma famille et moi, ma carrière devait se poursuivre ici et même plus que ma carrière finalement, notre vie.
- Au niveau football, pourquoi avoir eu envie de voir plus loin en rouge et blanc ?
- Parce qu’on a déjà fait deux belles saisons et la troisième démarre très très bien. Je n’ai jamais pris autant de plaisir à jouer qu’ici. Je suis épanoui sur le terrain donc je n’ai pas envie que ça s’arrête maintenant.
- Tu confirmes donc ce que tu avais dit en arrivant à Brest : tu es un joueur de club fidèle…
- Exactement. Quand je suis bien à un endroit et que le club me fait confiance, j’essaye de le rendre tous les jours à l’entraînement et pendant les matches. Il n’y avait donc aucune raison de stopper ce partenariat.
- C’est un peu le même raisonnement que « Charbo » qui a prolongé il y a quelques jours également…
- Oui, c’est la même chose, on en a d’ailleurs discuté tous les deux. On voulait savoir ce que l’autre voulait faire pour qu’on poursuive notre aventure ensemble. Nos destins étaient liés sans l’être, on voulait juste continuer au Stade Brestois avec plein d’autres partenaires parce qu’il y a vraiment une belle ambiance. C’est une famille et on n’a donc pas envie de se séparer.
- Quels vont désormais être tes objectifs personnels et collectifs ?
- Je ne me fixe pas d’objectifs personnels, je trouve que ça ne sert à rien, ça met plus de pression qu’autre chose et ça fait mal à la tête. Mais sur le plan collectif, je mise beaucoup sur cette saison parce qu’on est vraiment très bien partis et on a l’impression qu’on peut faire quelque chose. On se sent vraiment costauds et capables de renverser toutes les situations.
- Et puis il y a cette série d’invincibilité qui se prolonge…
- Avec le nul à Orléans, on continue cette bonne période et je pense qu’on a gratté un point qui peut compter à la fin de la saison. C’est difficile pour tout le monde, le plus important est d’avancer et surtout de faire le plein à domicile pour concrétiser ce qu’on peut grappiller à l’extérieur.
- Face à l’AC Ajaccio, c’est un nouveau mal classé au menu. Alors méfiance ?
- Dans le football, il faut toujours en montrer. Ça va être un match compliqué, c’est certain. Ajaccio a un peu plus la réputation de jouer au foot et de ne pas rester exclusivement derrière mais ça n’exclut pas de faire attention. On peut faire tous les plans qu’on veut, on ne saura rien avant le début du match. On va essayer de mettre une grosse pression dans le premier quart d’heure comme on le fait à chaque fois et si on a la chance de claquer, on pourra se donner un meilleur match sans doute ».