Pourquoi ?
Vendredi, pour la première fois, le Stade Brestois n’a pas invité les officiels au restaurant après la rencontre, comme il est coutume de le faire. Cela n’était jamais arrivé auparavant et ne se reproduira sans doute jamais mais le club a voulu, par cette décision, marquer le coup et signifier son ras-le-bol suite aux décisions arbitrales lourdes – ou potentiellement – de conséquences.
Il nous est plus facile de monter au créneau après une rencontre remportée face au FC Sochaux, cela nous évitera certainement d’entendre parler de mauvais perdant. Car oui, malgré tout ce qu’il a pu subir comme coups de sifflets incohérents et préjudiciables vendredi, le SB29 a pu, pour une fois, s’en sortir indemne au niveau comptable. Enfin presque puisque notre milieu de terrain Ibrahima Sissoko, peut-être victime de sa réputation, a une nouvelle fois été expulsé et cette injuste sanction le privera, nous privera, de sa présence au moins une rencontre, sur la pelouse de Clermont, troisième du classement.
Dire que l’arbitrage français va mal est aujourd’hui à la mode mais chaque semaine ou presque, nous pouvons hélas le vérifier à nos dépens. Nous nous contenterons simplement de parler du cas que nous connaissons le mieux, le nôtre et aujourd’hui nous nous posons sincèrement cette question : qu’a-t-on pu faire pour mériter cela ?
On nous traitera certainement de « pleureuses » et nous entendons déjà les esprits avisés nous dire que « sur une saison, ça s’équilibre ». Si cela est vrai, nous nous attendons à passer une fantastique phase retour avec un penalty par match et une supériorité numérique permanente.
Plus sérieusement, comme nos joueurs ou notre staff, tout le monde fait des erreurs, c’est simplement humain. Mais ça l’est tout autant de les reconnaître après coup – même si cela ne change rien – et d’accepter de se remettre en question. Cela se passe dans un vestiaire alors pourquoi pas à la Direction Nationale de l’Arbitrage ?
Les arbitres sont paraît-il supervisés et notés. Pour quoi faire ? Ranger les rapports dans des tiroirs fermés à clé ?
Le Stade Brestois n’a jamais revendiqué un comportement exemplaire ni réclamé un traitement de faveur. Nos joueurs ou notre banc de touche peuvent parfois donner l’impression d’être énervés ou agressifs mais franchement, qui ne le serait pas devant tant d’injustice ? Aujourd’hui, nous nous triturons réellement les méninges pour définir la raison de cette répétition d’erreurs. Nous sommes en tout cas ravis de ne pas être les seuls à l’avoir remarqué, le Télégramme de Brest s’en faisant ainsi l’écho dans ses colonnes dimanche dernier. Y étaient listés les événements défavorables (nombreux) et les autres, favorables et beaucoup plus rares.
Parler de malhonnêteté aurait des allures de procès d’intention mais comme nous ne croyons pas non plus aux coïncidences, nous voilà bien embêtés…
S’il y a un problème avec le Stade Brestois, son éloignement géographique, la couleur de son maillot, son style de jeu ou la forme de ses tribunes, qu’on nous le dise et surtout, par pitié, qu’une réflexion sur l’arbitrage soit lancée car notre cas n’est malheureusement pas isolé. Juste un peu plus voyant.