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Pierre-Antoine "Je ne pouvais pas le louper."

Pour célébrer ce "Brest Europe Tour", on vous propose de partir à la découverte de brestois exilés en Europe. Malgré leur éloignement, tous suivent de près les exploits européens des Ty-Zefs. Pour ce premier volet, découvrez Pierre-Antoine, un Conquétois pur souche éxilé à Salzbourg depuis 2 ans. Ce soir, il sera bien évidemment en secteur visiteurs pour soutenir les hommes d'Eric Roy. C'est parti pour ce premier épisode !

 

Pierre-Antoine, dans un premier temps, peux-tu te présenter ?

 

J’ai 30 ans, je suis originaire du Conquet. J’habite à Salzbourg depuis 2 ans, mais je suis en Autriche depuis 6 ans. Dans la vie, je suis designer de motos. Je suis donc à Salzbourg pour des raisons professionnelles !

 

Comment tu t’es retrouvé à déménager en Autriche ?

 

À l’époque, je cherchais du travail. J’étais donc allé au salon de la moto à Milan où je suis tombé sur une entreprise autrichienne qui m’a proposé un travail. Ce n’était de base pas sur Salzbourg, mais depuis j’ai déménagé là-bas.

 

On imagine que quitter la Bretagne n’a pas du être simple…

 

C’est sûr que non ! Mais c’était pour la bonne cause. Je ne trouvais pas de travail en France et encore moins en Bretagne. Le monde du design moto est assez compliqué, il n’y a pas énormément de postes. Quand j’ai eu cette opportunité en Autriche je n’ai pas réfléchi et j’y suis allé.

 

Pour revenir au Stade Brestois, quel est le premier match que tu as vu au stade ?

 

C’était en 2009-2010, un EAG-Stade Brestois 29 au stade de Roudourou, ça ne s’invente pas ! Malheureusement, il y a eu 0-0. Mais je me suis consolé avec la montée en fin de saison.

 

Depuis que tu es en Autriche tu suis toujours les résultats du Stade Brestois ?

 

Oui, même si c’est compliqué parfois avec ma vie ici, en Autriche. Mais avec la saison dernière, qui était exceptionnelle, il y a forcément eu une attention toute particulière. Quand le club s’est qualifié pour la Ligue des Champions, il y a eu la même ferveur que lors de la montée en 2010.

 

Quand tu as vu que le Stade Brestois jouait à Salzbourg, quelle a été ta réaction ?

 

Je n’ai pas hésité et j’ai pris mes places. C’était l’occasion pour moi d’aller voir le club, je ne pouvais pas le louper.

 

Tu seras en secteur visiteurs pour ce match ?

 



Bien sûr ! J’y serai en compagnie de deux de mes amis qui font le déplacement depuis Brest. J’ai même réussi à convaincre certains de mes amis autrichiens. Au total, nous serons 6 dans le secteur visiteurs avec notamment un collègue irlandais, et un autre bulgare. Ce n’est pas banal !

 

D’ailleurs, comment est la vie à Salzbourg ?

 

C’est une très belle ville. En termes d’habitants on se rapproche de Brest, mais au niveau de la superficie, elle ressemble à Quimper. C’est une ville à taille humaine, et pour un Conquétois ce n’est pas trop grand ! La vie ici est très agréable, il y a un certain confort. Il y a tout ce qu’il faut pour les sports d’été et d’hiver, Munich et Vienne ne sont pas trop loin. Les supporters brestois y seront bien accueillis !

 

Tu as déjà eu l’occasion d’aller voir un match du FC Salzbourg ?

 

Non, ce sera une grande première pour moi aussi après 2 ans dans cette ville. Mais je n’aurais certainement pas pensé que mon premier match dans ce stade allait être un Salzbourg-Brest. C’est génial, surtout que pour moi comme pour le Stade Brestois, ce sera un soir de grande première.

 

 

Quand tu as vu le tirage au sort tu as de suite coché cette date non ?

 

Exactement ! Je n’ai pas hésité une seule seconde, je me suis tout de suite dit « il faut que j’y aille » ! C’est un match entre mes 2 « chez moi », c’était obligatoire que j’y aille.

 

Pour terminer, quel scénario vois-tu pour ce match ?

 

C’est compliqué, mais je pense qu’une victoire 2-1, comme face au Sturm Graz, est envisageable. Ce serait une magnifique performance étant donné que Salzbourg est une équipe avec un budget conséquent, mais également habituée de la Ligue des Champions. Mais je suis positif et j’espère une victoire du Stade Brestois ! En tout cas, je pourrai dire que j’étais là pour le premier match à l’extérieur du club en Ligue des Champions.

 

1 oct. 2024