Jessy Pi : « Avec le numéro 6, j’aurai la pression »
Son retour avait été évoqué, espéré. C’est aujourd’hui officiel, Jessy Pi a de nouveau été prêté un an au Stade Brestois par Toulouse. Le milieu de terrain, qui avait accompli une saison pleine chez les Rouge et Blanc (33 titularisations) revient donc dans un club qu’il connaît bien et pour lequel il a de belles ambitions.
« Jessy, te voilà de retour à Brest…
Et j’en suis très heureux. Ça s’était super bien passé l’année dernière, une bonne saison et un bon groupe. Je pense qu’on peut encore mieux faire cette année donc je reviens avec encore davantage d’ambition.
Comment avais-tu vécu ta première expérience au Stade Brestois ?
Quand je suis arrivé, je connaissais le coach mais pas les joueurs. J’ai mis quelques matches pour bien entrer dans le vif du sujet. Collectivement, on avait démarré par deux défaites et on doit mieux faire. On avait aussi eu un gros trou en janvier et pareil, il faudra faire quelque chose pour éviter ça. Ce sera important qu’on soit soudés.
Tu as pu voir que l’effectif a été peu remanié, excepté dans ton secteur, au milieu de terrain…
Oui, j’ai suivi attentivement tout le mercato brestois ! J’ai vu toutes les recrues et effectivement ça n’a pas beaucoup bougé. Je connais donc la plupart des gars et la philosophie du coach. La saison dernière, on a fini sur une bonne dynamique malgré la défaite au Havre donc on veut repartir sur les mêmes bases en améliorant bien sûr quelques petits détails.
Tu dis que tu as suivi le mercato, tu espérais donc peut-être revenir ici ?
À Toulouse, peu après la reprise, le coach m’avait fait comprendre qu’il avait d’autres joueurs en tête et que je ne faisais pas partie de son projet. Je savais que le club ici voulait que je revienne mais j’attendais de voir ce que Toulouse voulait faire de moi. J’ai toujours eu l’envie de jouer en Ligue 1 mais il n’y avait pas l’opportunité donc j’ai préféré signer à Brest qui était ma priorité en Ligue 2.
Tu porteras le numéro 6 qui était jusqu’alors la propriété d’un certain Bruno Grougi…
Oui et comme il est resté neuf ans au club, j’ai la pression mais ça ne peut me faire que du bien, ça m’évitera de me reposer sur mes lauriers. Bruno est aimé ici, par les supporters, le club. Son numéro 6 est très important, j’en aurai bien conscience quand je jouerai avec »