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Ludovic Ajorque : "Faire le maximum pour le collectif"

Transfuge de Mayence, Ludovic Ajorque vient renforcer l’attaque des Ty-Zefs pour cette saison 2024-25. Entre ambitions collectives, passage en Allemagne et numéro de maillot, découvrez le profil de notre nouvel attaquant.

 

 

Ludovic, dans un premier temps, peux-tu te présenter ?



 

J’ai 30 ans, je suis originaire de Saint-Joseph sur l’île de la Réunion. J’ai effectué mes premiers pas en Ligue 2 sous les couleurs du Clermont Foot 63 entre 2016 et 2018, puis j’ai découvert la Ligue 1 avec le RC Strasbourg entre 2018 et 2023. Depuis l’hiver 2023 j’évoluais à Mayence en Bundesliga.

 

Parle nous de Ludovic le joueur…

 

Je joue pour l’équipe. Que ce soit en point d’appui, en remise, j’essaye d’être le plus propre techniquement pour aider mes coéquipiers. Je n’oublie pas que je suis attaquant, donc je veux marquer le plus possible ! À Strasbourg, j’ai réussi à dépasser les 10 buts toutes compétitions confondues chaque saison. Mon objectif est simplement de performer et de prendre du plaisir avec mes coéquipiers pour faire la meilleure saison possible tout en faisant le maximum pour le collectif.

 

Justement, cette saison tu vas découvrir une nouvelle compétition…

 

La Ligue des Champions, c’est la cerise sur le gâteau, mais attention je ne suis pas venu ici uniquement pour ça, mais parce que j’ai ressenti une réelle volonté du club de m’avoir dans l’effectif et c’est pour ça que je suis ici. Mais il est évident que nous allons prendre du plaisir à disputer ce genre de matches de prestige.

 

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre le Stade Brestois 29 ?

 

J’ai rapidement eu de bons contacts avec Éric Roy et Grégory Lorenzi. J’ai tout de suite senti un intérêt fort de leur part pour me faire venir ici. Je marche beaucoup à l’affectif et dès que j’ai vu cette volonté de me faire rejoindre le Stade Brestois, j’ai tout fait pour pouvoir être à Brest. J’en suis très heureux.

 

 

Le style de jeu proposé par Brest a pesé dans ton choix ?

 

Oui, bien sûr. Lorsque j’étais à Mayence, je ne regardais que la Ligue 1 ! J’ai beaucoup suivi le club la saison dernière, donc je sais que le coach aime avoir la possession et cherche à jouer vers l’avant. Honnêtement, j’ai pris beaucoup de plaisir à regarder jouer le Stade Brestois l’année dernière, à voir l’équipe faire de bons résultats, à être solidaire, à les voir jouer tout simplement. J’ai maintenant hâte de pouvoir évoluer avec eux.

 

Tu connais déjà certains joueurs de l’effectif non ?

 

Oui, notamment Kenny Lala et Jonas Martin. Nous avons passé 3 saisons ensemble à Strasbourg où nous avons gagné un trophée, ce qui lie forcément un peu nos carrières respectives. Je connais bien Mathias Pereira Lage avec qui j’ai évolué à Clermont et Brendan Chardonnet que j’avais déjà affronté en équipes de jeunes lorsque j’étais à Angers. Quand on s’est retrouvés dans le monde professionnel, on échangeait toujours après les rencontres. Maintenant, il me tarde de découvrir le reste des joueurs !

 

Tu as déjà eu le temps de visiter les installations du club ?

 

J’ai eu l’occasion de me rendre au centre SICA-Prince de Bretagne. Là-bas, il y a tout ce dont on a besoin pour travailler. Le stade Francis-Le Blé est un stade charmant avec une belle ambiance. Et croyez moi, pour y être déjà allé avec un autre club, c’est très compliqué de venir jouer ici. On va faire en sorte que ce soit encore le cas cette année.

 


Quelles différences notes-tu entre la Ligue 1 et la Bundesliga ?

 

En Allemagne, le jeu est beaucoup plus direct qu’en France, toutes les équipes cherchent à marquer. En France, l’aspect tactique est beaucoup plus important. Quand j’ai vu le jeu proposé par le club la saison dernière, notamment avec la multiplication des centres, c’est quelque chose qui m’a de suite plu. Tout le monde pense que la Ligue 1 est « moins forte » que les autres championnat européens mais ce n’est pas vrai. Je suis très heureux de revenir en France !

 

Pour terminer, tu as choisi le numéro 19. Y-a-t-il une signification particulière ?

 

Effectivement. Déjà le numéro 9 est celui de l’attaquant. Ensuite, mon premier fils est né en 2019 et ma sœur est née un 19. Ce numéro prend donc tout son sens !

 

29 juil. 2024