Haris Belkebla : « Super de jouer dans cette atmosphère »
Il est l’un des nouveaux venus cette saison au Stade Brestois. Après une préparation où il se félicité d’avoir été très bien intégré, Haris Belkebla (24 ans) s’est installé dans le onze lors des deux premières rencontres et avoue commencer à bien prendre ses marques. De son premier match à Le Blé contre Metz, il a aussi remarqué une très belle ambiance qu’il espère revoir le plus vite possible.
« Haris, où en es-tu dans ta prise de marque dans ton nouveau club. Te sens-tu complètement Brestois aujourd’hui ?
- Sur ça, il n’y a aucun doute et c’était déjà le cas le jour où j’ai signé au Stade Brestois. Après, au niveau de l’intégration, tout s’est bien passé. On peut remarquer qu’il y a un ensemble solidaire, la plupart des joueurs étaient déjà là la saison passée. On pourrait penser que c’est plus compliqué d’intégrer un groupe déjà constitué mais en l’occurrence dans ce cas c’est faux puisqu’on a tous été très bien accueillis et incorporés.
- Toi qui as passé quatre saisons à Tours, quelles différences as-tu pu observer entre les deux clubs ?
- Sans dénigrer Tours, où il y avait de bonnes installations aussi, On voit tout de suite ici que le club est passé par la Ligue 1, qu’il y a du vécu. On se sent dans un vrai club pro. Rien n’est laissé au hasard, tout est bien géré par tout le monde. Il y a ce qu’il faut dans tous les domaines pour bien travailler, ensuite ça tient aux joueurs d’en profiter pour progresser et faire une bonne saison.
- Tu es arrivé libre de Tours mais avais-tu déjà eu des envies d’ailleurs auparavant ?
- L’été dernier, j’avais été approché par quelques clubs et je devais même m’engager avec une équipe mais Tours ne m’a pas laissé partir. J’ai essayé d’y faire le maximum de bons matches pour ma dernière saison là-bas et le seul point négatif que je retiendrai de cette aventure est d’être parti sur une relégation.
- Qu’as tu pensé des deux premiers matches de Brest ?
- Contre Metz, c’était la première rencontre à domicile et j’ai senti qu’on avait la pression, on voulait trop bien faire pour l’ouverture du championnat devant nos supporters. Ça a dû nous crisper. On a vu que l’état d’esprit par contre était là, que l’équipe s’était arrachée et il ne faut pas oublier qui était en face de nous. Contre Troyes ensuite, c’était à l’extérieur donc on a sans doute eu moins de pression, on était davantage libérés et c’est ce qui a fait la différence. Même en étant menés au score, on a su ne pas baisser la tête.
- Et individuellement ?
- Je commence tout doucement à connaître l’équipe et a créer des automatismes avec les autres. C’est ce qu’il faut continuer à travailler parce que ce ne sont pas les mêmes principes de jeu que dans mes anciens clubs. Globalement je me suis senti plutôt bien. Maintenant, je pense aussi que je vais bosser toute la semaine les face-à-face avec le gardien (rires) car après la victoire contre Troyes, j’avais le sourire mais une partie de moi était enragée (NDLR : il a raté un duel dans les arrêts de jeu face à Samassa).
- Vendredi, tu joueras ton deuxième match à Le Blé. Qu’as-tu pensé de l’ambiance la semaine dernière ?
- Franchement, j’étais agréablement surpris. Déjà, 10 000 personnes au stade, c’est une bonne affluence. Quand on voit comment c’était à Troyes, je n’aurais pas aimé être dans l’équipe adverse. En plus, on a un bon petit kop derrière le but qui fait pas mal de bruit. C’est super d’avoir une ambiance comme ça et de jouer dans cette atmosphère. J’espère qu’on aura la même chose contre Paris ».
(crédit photos : O.Stephan/sb29.bzh)