Massadio Haïdara : "Partager une belle aventure ensemble"
Arrivé dans les dernières heures du mercato estival, l’expérimenté latéral gauche s’est lui aussi prêté à la désormais traditionnelle interview de présentation. L’occasion d’en découvrir plus sur celui qui portera le numéro 22 cette saison.
Massadio, dans un premier temps peux-tu te présenter ?
J’ai 31 ans, je suis né à Trappes en région parisienne. J’ai débuté le football à l’AS Nancy Lorraine où j’ai ensuite disputé 2 saisons chez les professionnels. Par la suite, j’ai évolué à Newcastle durant 5 saisons de 2013 à 2018, puis j’ai passé les 6 dernières saisons au RC Lens. Je n’ai pas fait beaucoup de clubs dans ma carrière. Je suis très heureux de découvrir mon 4e club, le Stade Brestois 29 !
Tu es ce qu’on appelle un homme de club…
Tout à fait. Même si sur le papier je me suis engagé pour 1 an ici, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. J’ai pour habitude de rester un certain temps dans les clubs. C’est en partie grâce à l’accueil qui m’a à chaque fois été réservé. Je me suis senti bien à chaque fois, et quand on se sent bien on a envie de rester !
À Lens, tu as tout connu. Quels souvenirs gardes-tu de ton passage là-bas ?
Que des bons souvenirs, surtout quand je retrace le chemin parcouru. Je suis arrivé en Ligue 2 pour terminer en Ligue des Champions. Je ressens une grande fierté d’avoir pu laisser le club dans ces conditions. Je pars avec le sentiment du devoir accompli, d’avoir tout donné. Je leur souhaite le meilleur pour la suite.
Là-bas, tu as connu un certain Éric Roy…
Bien sûr ! C’est lui à l’époque qui m’avait appelé et proposé de rejoindre un Lens à l’époque en difficultés financières et sportives. À l’époque, il a su trouver les mots pour me convaincre de rejoindre Lens. J’avais tout de suite adhéré à ses propos. Il a grandement contribué au redressement de Lens. Aujourd’hui, j’ai la chance de le retrouver à Brest. C’est un plaisir de pouvoir à nouveau travailler avec lui.
Justement, raconte-nous tes premiers contacts avec le Stade Brestois …
Avec la blessure de Bradley Locko - à qui je souhaite un prompt rétablissement- le couloir gauche était un peu décimé. Le coach me connaît, et a estimé qui me profil correspondait à celui de l’équipe. Avec Éric Roy, nous avons commencé à échanger, il sentait que c’était peut-être le moment pour moi de trouver un nouveau projet.
Tu retrouves aussi Julien Le Cardinal !
Oui ! C’est le seul joueur de l’effectif que je connaissais personnellement avant mon arrivée à Brest. Nous avons joué une saison ensemble. Je me suis toujours bien entendu avec Ju’. Je l’ai accueilli à Lens, aujourd’hui c’est lui qui va m’accueillir à Brest.
De par ta carrière, tu as aussi vocation à « encadrer » les plus jeunes joueurs ?
Oui, forcément. Du fait de mon âge et de mon expérience, j’ai appris beaucoup de choses avec différents entraîneurs, dans différents environnements. J’ai des choses à transmettre. Mais je n’oublie pas que le groupe a énormément appris de la saison dernière. Pour résumer, je pense que nous avons des choses à nous apprendre les uns les autres. Je vais transmettre, mais aussi recevoir. Certains sont au club depuis plusieurs années, c’est à moi d’apprendre d’eux. En tout cas, nous allons partager une belle aventure ensemble !
Tu vas aussi retrouver la Ligue des Champions…
C’est un compétition que tous les joueurs rêvent de disputer. J’ai eu la chance de déjà pouvoir le faire lors de la saison 2022-23. Certains ici vont découvrir la Ligue des Champions. Moi je vais la redécouvrir d’une manière différente, avec un club différent, mais toujours avec la même joie et la même excitation.
Comment est Massadio Haïdara hors des terrains ?
Je suis une personne simple, facile à vivre, avec qui on peut discuter de tout. De prime abord, je peux paraître réservé, mais je suis quelqu’un de très sociable sur qui on peut compter.
Et sur le terrain ?
Je ne suis pas nerveux sur un terrain. Je suis généreux, je donne toujours le maximum, avec un état d’esprit toujours positif.
Tu as opté pour le numéro 22. Y-a-t-il une signification particulière ?
Non ! J’aurais aimé le numéro 21 comme à Lens ou le numéro 17 qui était mon premier numéro à Nancy, mais les deux étaient déjà pris. J’ai donc opté pour le numéro le plus proche du 21 !