Ibrahim Salah : "Sur le terrain, je donne tout !"
Arrivé au Stade Brestois 29 le jour de ses 23 ans, Ibrahim Salah s’est prêté au jeu de l’interview de présentation. Son parcours, ses ambitions, et son style de jeu, notre nouveau numéro 34 n’a évité aucun sujet.
Ibrahim, pour commencer, peux-tu te présenter et présenter ton parcours ?
J'ai 23 ans, je suis Belgo-Marocain. Mon début de carrière est une histoire un peu particulière. À mes 19 ans, j’ai effectué un essai à La Gantoise, c’est là que tout a commencé. Au départ, j’évoluais en équipes de jeunes. Après 1 saison, j’ai eu la chance de faire ma 1ère préparation d’avant-saison avec les professionnels. Mon ancien coach m’a donné m’a chance, j’ai su la saisir. Après 6 mois chez les professionnels, j’ai été transféré au Stade Rennais à l’hiver 2023. Après 1 an et demi là-bas, je suis très heureux de rejoindre le Stade Brestois pour cette saison excitante. C’est un beau cadeau d’anniversaire.
Raconte-nous les premiers échanges avec le club…
J’ai rencontré Éric Roy il y a plus d’un an ! Lorsque je jouais à Rennes, nous avions eu l’occasion d’échanger après un match, depuis nous avons régulièrement échangé ici. Il connaît aussi mon ancien coach à La Gantoise, et aujourd’hui me voilà ici !
Quel type de joueur es-tu ?
Sur le terrain, je donne tout, je mouille le maillot. Je déteste la défaite ! Je me bats pour mes coéquipiers, et à mon sens c’est important d’être proches d’eux au quotidien, comme si on était une famille.
Et en dehors des terrains ?
Je suis quelqu’un de joyeux, d’affectif, qui sourit beaucoup ! En résumé, je suis une personne très simple, entière, avec des principes et des valeurs.
Tu as un modèle dans le football ?
Oui, je m’inspire beaucoup de Riyad Mahrez. J’appréciais son style de jeu, je l’admirais lorsqu’il était à Leicester. C’est un profil assez élancé, fin, qui peut faire la différence avec ses qualités de percussions.
On imagine que tu as suivi le tirage au sort de la Ligue des Champions…
C’est incroyable ! Ce sera une magnifique expérience. Je suis persuadé que nous allons faire de bonnes choses dans la compétition. Il faudra juste se battre les uns pour les autres. On va donner la meilleure image possible du Stade Brestois.
Tu as des objectifs personnels ?
Bien sûr. J’aimerais marquer le plus possible, faire gagner l’équipe, mais surtout être décisif pour elle, que ce soit en marquant ou en délivrant des passes décisives.
Tu portes le numéro 34, y-a-t-il une signification particulière ?
Oui, c’est un hommage à Abdelhak Nouri, un joueur de l’Ajax Amsterdam qui a été victime d’un AVC en plein match en 2017. Je suis très proche de sa famille, et je leur ai promis que je jouerai avec ce numéro pour lui rendre hommage. C’est quelque chose qui va me pousser à donner le meilleur de moi-même pour honorer ce numéro.
