06.07.17 | Quentin au quotidien (épisode 6)
« La blanquette en juillet, c’est comme un csc »
Ambianceur labellisé grande gueule, Quentin Bernard sera toute la semaine le chroniqueur de sb29.bzh. En stage à Dinard avec le reste de l’équipe, il racontera chaque jour une petite tranche de la vie du groupe. Pour ce sixième épisode, Quentin nous montre qu’il a lui aussi des casseroles.
« On sort de table. Ce soir, c’était poisson ou viande rouge avec gratin de pâtes. En entrée, un petit coleslaw qui va bien et en dessert un gâteau au chocolat. À Dinard, on est dans la moyenne. J’ai connu mieux mais aussi bien pire. On peut résumer la nourriture ici à une victoire 1-0. Ce midi, on a eu droit à une paëlla. Pas mal du tout, un bon point, mention assez bien en période de bac. Pour la blanquette d’hier par contre, c’était la fausse note, ça va en rattrapages. En juillet avec 32°, c’est comme un csc… Ou alors il fallait être cohérent et nous servir une choucroute aujourd’hui avec 34°. La bonne surprise de la semaine, ça a été incontestablement le Paris-Brest en dessert. Très bon. Il était revisité en éclair. En grand amateur de cette spécialité, j’accorde une mention spéciale et ça va en demi-finale direct !
Parmi les joueurs, Il y a de gros mangeurs comme Gaëtan Belaud, il n’est pas trop difficile il faut dire. Mais en général, aucun de nous n’est vraiment chiant avec la bouffe parce qu’entre faire la cuisine ou mettre les pieds sous la table, on a vite choisi. Je reviens à Gaëtan, ce midi il a pris paëlla et saumon alors que c’était l’un ou l’autre. Après tout, pourquoi choisir entre un but et une passe décisive si dans le même match on peut faire les deux ? Celui qui râle le plus finalement, c’est peut-être moi donc on ne va pas s’étendre dessus. Je mets du miel un peu partout. Cette semaine, la blague qu’ils m’ont faite à chaque fois, c’était de me cacher le miel et s’il n’y a pas de miel, il n’y a pas de repas. Ça me paraît clair. Alors ce soir par exemple, c’était pâtes, poisson blanc et miel. La grande base. Parmi ceux qui savent se tenir, il y a Chardo. Lui, c’est le must du must. Petit déj’ anglais le matin. Classe. Flegmatique. C’est le modèle à suivre à table mais également sur le terrain où il alterne les caviars et les galettes.
J’ai un souvenir de restaurant atypique qui me vient à l’esprit. Avec Niort, on était allés dormir à Guingamp à l’hôtel de la gare et dans cet hôtel, la veille du match, on a trouvé une touffe de cheveux dans la purée et un morceau de verre. C’est le pire resto que j’ai pu faire mais dans un hôtel de la gare à Guingamp, sur quoi d’autre pouvait-on tomber finalement ? Philippe Etchebest aurait envoyé valser tout ça tout de suite.
Demain, c’est mon anniversaire alors je passe le message aux gérants de l’hôtel, on ne sait jamais. En entrée, je voudrais une flammekueche. Non, des huîtres et des bulots. Ensuite, des fruits de mer et pour finir bien sûr, un Paris-Brest…revisité en millefeuilles. Ce serait un vrai beau cadeau d’anniversaire. À demain ! »