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05.07.17 | Quentin au quotidien (épisode 5)

« L’échographie, le petit plaisir de Mich’ la Piquouse »

Ambianceur labellisé grande gueule, Quentin Bernard sera toute la semaine le chroniqueur de sb29.bzh. En stage à Dinard avec le reste de l’équipe, il racontera chaque jour une petite tranche de la vie du groupe. Pour ce cinquième opus, on prend la direction de la salle de soins. Quentin a un massage pour vous.


« Je reviens tout juste des soins. Les soins, c’est toujours décontracté, toujours dans une bonne ambiance. On est contents de se « reposer » après une journée de travail. Les kinés sont un peu les confidents, on passe avec eux des moments de détente durant lesquels on se vide la tête. Ils nous écoutent davantage parler que l’inverse et savent garder nos secrets quand il le faut. Il y a les habitués des lieux comme mon acolyte Jo Gastien qui y passe tous les jours une demi-heure après l’entraînement. Il vient s’y faire masser ses vieux os parce que niveau musculature, on a déjà connu mieux. Je pense qu’il en a vraiment besoin, c’est aussi un confort psychologique. Alors est-il fragile dans sa tête ? On peut se poser la question ! Il y a aussi Ju Fabri qui nous en a fait une belle. Pas une grave blessure mais au premier test physique, bim, la cuisse ! C’est la Marseillaise, la technique du sud : on revient des vacances et on se pète le premier jour pour y aller mollo. Mais il n’est pas là depuis longtemps alors on va être gentils avec lui. Au contraire de ces patients récurrents, il y a Brendan Chardonnet. Une machine de guerre. Jamais en soins, une constitution parfaite.

Au Stade Brestois, il y a deux kinés. Gilles, c’est un peu la vieille école, à l’ancienne. Il est tranquille, pro mais il sait aussi déconner quand il le faut. Avec Erwan, ils sont complémentaires. Lui, c’est le petit fou de la salle des kinés, celui qui va te masser la cuisse droite alors que t’as une élongation au mollet gauche. L’avantage d’Erwan, c’est que comme il a un combi Volkswagen, il peut faire des soins à domicile. Et au-dessus de tout ça, il y a le méchant et non moins riche Docteur Michel Kergastel. J’ai appris qu’ici on l’appelait Mich’ la Piquouse mais il est en train de se recycler dans l’échographie. Il vient d’avoir une machine et en fait tous les jours. Il échographie tous les membres, tout y passe. C’est le petit plaisir de Mich’ la Piquouse, en plus bien sûr de faire du kayak en binôme avec Zak Diallo. Mais Michel a quand même un défaut, il aime nous faire croire qu’il vit à crédit pour faire pleurer dans les chaumières.

Et je finirais par un dicton que le repas de ce midi m’a inspiré : « Blanquette en juillet, la montée au mois de mai ». C’est le petit teaser pour la prochaine chronique durant laquelle on évoquera la nourriture. À demain ! »

 

20 juil. 2017