Actualité du Stade Brestois 29 - sb29.bzh

Titulaire 12 fois en autant de rencontres, Kenny Lala, arrivé au club au mois de janvier 2023, a trouvé de la stabilité au Stade Brestois. Entre ambition et objectifs, entretien avec le latéral droit des Ty-Zefs.

 

 

Kenny, cette victoire à Montpellier permet de relancer la dynamique ?

 

Oui, c’est une bonne chose. Après 5 matches sans victoires, même si le contenu était bon, il était important de gagner à nouveau. Certains matches ont pu être frustrants au niveau du résultat, mais on apprend dans la difficulté. Il faut se dire que nous avons réalisé de belles performances contre des équipes qui jouent l’Europe. Nous avons une série de matches importants avant la trêve.

 

Quel bilan dresses-tu du premier tiers du championnat ?

 

C’est bien dans le contenu, dans la mentalité. On prend un certain plaisir à jouer les rencontres et je pense que le public prend du plaisir à nous regarder. Aujourd’hui, on a réussi à créer une identité au Stade Brestois. Plusieurs équipes que l’on a affrontées nous disent qu’on est « chiants » à jouer. C’est bien d’être craints par les autres. Nous avons réussi à créer quelque chose avec ce groupe. Le bilan est très bon collectivement.

 

"On sent que tout le monde est derrière le club"

 

À titre personnel, tu as disputé l’intégralité des matches en championnat. Tu es un peu une valeur sûre de l’effectif non ?

 

Valeur sûre je ne sais pas, mais je suis là pour donner le maximum à chaque fois en tout cas. Je suis quelqu’un d’exigeant avec moi-même, donc je ne suis pas toujours satisfait. Même si quelques fois je peux ressortir frustré d’une rencontre, j’étais venu à Brest pour trouver de la stabilité et je l’ai trouvée. Je suis heureux, tout se passe bien sur le terrain et c’est l’essentiel pour moi. Je fais ce métier là et j’ai de la chance !

 

Ton expérience du très haut niveau te permet d’apporter ton expérience à tout le monde…

 

Je suis assez exigeant. Mettre en œuvre mes conseils avec les jeunes n’est pas toujours facile, parce que je peux trop en demander quelques fois. Mais les jeunes ont tous envie d’apprendre et tout le monde a envie d’aller le plus haut possible. Donc j’essaye de me mettre au service de l’équipe. Les anciens, les jeunes, tout le monde s’écoute et se tire vers le haut.

 

 

C’est le haut niveau de ne pas être relâché, et d’être à 100% tout le temps non ?

 

Oui, mais il faut savoir faire la part des choses. Ça m’arrive encore de ne pas savoir la faire et c’est pour ça que je dis que je progresse encore tous les jours. Mais le coach nous dit toujours qu’il faut savoir gérer ses émotions, même si c’est un peu compliqué quand on est un compétiteur et qu’on aime pas perdre. Mais quand on arrive à les gérer et qu’en plus on met les bons ingrédients, on va vers le haut. Le but, c’est de voir jusqu’où on peut aller cette saison.

 

On sent cette saison que la force c’est le groupe, et que tout le monde est concerné

 

Oui, même si avec 11 titulaires sur un groupe de plus ou moins 25 joueurs il y aura toujours des déçus. Mais l’objectif c’est de se dire que même en sortie de banc, on peut être décisif pour l’équipe. Tout le monde doit se sentir concerné, même si dans le football il y a aussi des objectifs personnels. Mais oui, l’unité fait la force du groupe, on donne le maximum a l’entraînement pour que ça se ressente en match. À Montpellier ça prouve que tout le monde est concerné avec cette passe de Steve (Mounié) et le but de Mathias (Pereira Lage) 10 secondes après leurs entrées.

 

"Évoluer dans un stade plein nous procure beaucoup de plaisir"

 

Face à Clermont dimanche, vous débutez un marathon avec 5 rencontres au programme. Comment gérer ça ?

 

Il faut prendre les matches un par un, et ne prendre personne à la légère. Il n’y a pas de petites affiches, face à des équipes de notre championnat ce n’est jamais facile. Il faut continuer à bien travailler comme on le fait depuis le début de la saison et voir où ça nous mène Mais on a bien commencé cette série contre Montpellier donc ça nous permet de faire le plein de confiance. Évoluer dans un stade plein nous procure beaucoup de plaisir, on sent qu’il y a un engouement en ville et que tout le monde est derrière le club.