Communiqué officiel du club
Alors que le Stade Brestois avait jusqu’à présent choisi le silence dans « l’affaire » l’opposant à France Bleu Breizh Izel, il a aujourd’hui choisi de réagir, lassé par les attaques incessantes à son encontre, le flot d’informations plus ou moins fausses et la manière dont elles étaient utilisées pour lui nuire.
Le dernier épisode intervenu jeudi midi au centre d’entraînement du Stade Brestois mixait à lui seul une mise en scène soignée de France Bleu pour feindre la surprise d’être refoulé à l’entrée de la conférence de presse (le journaliste envoyé par la radio avait pleinement connaissance du refus qui lui serait adressé et avait d’ailleurs prévenu le club de sa venue une heure plus tôt), une mauvaise interprétation du règlement média de la LFP et de nouvelles attaques vers le club dans la foulée.
Il est bon de rappeler que l’article 1.6 de la nouvelle convention média du football français précise que « chaque club tiendra une conférence de presse obligatoire deux jours ou à la veille de chaque match de Ligue 1 Uber Eats ou de Ligue 2 BKT » et que celle-ci a bien lieu toutes les semaines au centre d’entraînement du SB29, lieu privé au sein duquel le club est seul décideur des autorisations d’accès. Nous avons trop constaté depuis plusieurs semaines l’utilisation de ce seul article de règlement, à tort donc, par nos détracteurs pour mettre en avant une entrave à la liberté de la presse.
Il va de soi que dans l’intérêt de tout le monde, du club comme de ses suiveurs, l’accès au site pour l’ensemble de la presse est préférable mais rien n’empêche non plus le Stade Brestois, comme cela lui a été confirmé en juin par l’UJSF, de fermer la porte dans ce lieu à un journaliste ou un média.
Les griefs du club à l’encontre de France Bleu Breizh Izel datent donc du mois de juin et d’un enchaînement d’articles traitant d’un cluster né d’une soirée d’entreprise du BBH, club dont les présidents sont également Gérard et Denis Le Saint. Orientés, ces articles pointaient du doigt de manière très virulente, approximative voire erronée, une situation qui avait été rapidement maîtrisée par le club en collaboration et transparence totales avec l’ARS qui avait d’ailleurs jugé la situation « non préoccupante » dans le Télégramme du 10 juin. Ces attaques gratuites de la part d’un média qui était encore quelques semaines auparavant « radio officielle du Stade Brestois » et avec lequel les échanges étaient très efficients, ont provoqué l’incompréhension et la déception au sein du club. Il est depuis inacceptable de subir un comportement strictement à charge de la part de France Bleu Breizh Izel et de son directeur de la rédaction - qui n’ont pas pris la peine de nous contacter depuis le mois de juin - sachant que nos présidents ont toujours œuvré dans l’intérêt du club et du maintien de ses valeurs.
Depuis la décision de Gérard et Denis Le Saint de mettre à l’écart France Bleu, de nouvelles banderilles ont été placées devant lesquelles nous sommes restés stoïques. Nous avons toujours été un club familial et ouvert aux médias – qui n’auront pas de mal à dire le contraire – mais nous sommes aujourd’hui circonspects devant l’acharnement d’une radio faisant mine de ne pas comprendre et brandissant de manière exagérée le droit à l’information de ses auditeurs alors qu’elle ne s’est par exemple présentée que deux fois à la conférence de presse d’avant-match depuis le début de la saison… Nous constatons par ailleurs que de nombreuses personnes sont déçues de l’absence de live de la part de France Bleu pendant les matches du Stade Brestois. Ceci n’est absolument pas de notre fait mais simplement une décision de France Bleu Breizh Izel pour qui l’accès à Francis-Le Blé existe bel et bien. Inutile donc de chercher le soutien artificiel des auditeurs en jouant les victimes alors que ces retransmissions pourraient bien sûr avoir lieu.
Ouest France se demandait ce vendredi matin dans ses colonnes si le Stade Brestois ne se trompait pas de combat, la question peut évidemment aussi s’adresser à France Bleu. De notre côté, la réponse est claire : plusieurs d’entre eux peuvent être menés de front et même dans une situation sportive délicate, le respect de l’institution n’est pas une option.
Le Stade Brestois 29