02.07.17 | Brendan Chardonnet : « Je suis plus posé »
Après de solides prestations la saison dernière, Brendan Chardonnet a prolongé il y a peu son aventure au Stade Brestois de deux ans. Lui qui aura 23 ans en décembre estime avoir mûri et aspire forcément à jouer encore davantage. Et il le sait, pour cela il faudra convaincre Jean-Marc Furlan qui avait déjà su lui faire confiance à son arrivée.
« Brendan, il y a un an tu signais ton retour à Brest après un prêt d’une saison à Épinal. Qu’en as-tu pensé ?
- Cela faisait plaisir de revenir. Mais on partait dans l’inconnu avec un nouveau coach, un nouveau président. Tout le monde avait remis les compteurs à zéro. Personnellement, j’espérais satisfaire le coach et être en mesure d’intégrer le projet, ce que j’ai réussi à faire en préparation. Il m’a dit qu’il ne me connaissait pas et qu’il allait me découvrir, il fallait donc assurer. Au final, il était content de moi et m’a donné sa confiance.
- Est-ce que la saison a correspondu à ce que tu attendais, individuellement et collectivement ?
- Si on m’avait dit avant le championnat que j’allais disputer une quinzaine de matches, j’aurais été content. Après, au fur et à mesure de la saison, plus je jouais et plus j’avais envie de donner à cette équipe. J’étais donc un peu déçu d’être moins aligné en fin de saison. On a eu des conversations avec le coach et tout s’est très bien passé. Ensuite, collectivement, nous avons échoué tout près de la Ligue 1 donc il a fallu digérer ça pendant les vacances avant de repartir.
- Et tu repars donc pour deux ans puisque tu as paraphé une prolongation il y a quelques semaines. Comment s’est passée ta réflexion à ce sujet ?
- C’est le club qui est venu vers moi au mois de février. Les dirigeants m’ont dit leur désir de me prolonger. Ça s’est fait assez rapidement et j’ai signé pour deux ans de plus au Stade Brestois. J’espère avec le temps changer de statut, j’aimerais bien enchaîner les matches, les performances. Je vais avoir 23 ans donc j’ai envie de jouer, c’est normal.
- Depuis quelques années que tu es pro maintenant, estimes-tu avoir changé dans ton comportement face à ce métier ?
- Bien sûr ! Je ne le cache pas, quand j’avais 17/18 ans, j’étais souvent avec les copains et ils n’avaient pas la même hygiène de vie. J’ai pris conscience qu’une carrière de footballeur est courte et qu’il fallait mettre tous les atouts de mon côté. J’ai su effacer mes défauts et aujourd’hui je suis plus posé, plus tranquille. Je ne me concentre que sur le foot.
- Au niveau collectif, est-ce que le risque cette année n’est pas de se fixer des objectifs trop hauts suite à l’excellente saison passée ?
- Pour l’instant, on n’a pas discuté d’objectifs entre joueurs. La seule chose à laquelle on pense, c’est de prendre les 42 ou 44 points du maintien. Le reste, on verra. On n’est pas encore au complet, il manque des gars pour compléter l’effectif. Ce qu’on peut assurer en revanche, c’est qu’on va donner du spectacle au public comme on l’a fait l’année dernière. On est là pour s’amuser et on aura la même philosophie.
- Humainement, il sera important de recréer encore une équipe soudée…
- Oui, l’année dernière ça avait beaucoup compté. C’était vraiment un beau groupe, avec le papa Grougi et ses enfants (rires). Aujourd’hui, on apprend à se connaître avec les nouveaux, tout le monde est ouvert et il ne faut surtout pas laisser quelqu’un à l’écart. On les aide au mieux pour qu’ils se sentent bien ».